• Cliquez ici pour voir comment on chasse comme des animaux des Gitans de l'endroit où ils vivent depuis 60 ans, sans rien leur proposer à la place. Et ce n'est pas la loi Besson avec des aires d'accueil qui arrangera la chose, contrairement à ce que l'article laisse entendre, puisqu'ils sont SEDENTAIRES et qu'ILS N'ONT PAS DEMENAGE DEPUIS 60 ANS! Si ça c'est du nomadisme, alors Naomi Campbell est championne de catch!

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  • Sur le site fenetreeurope.com on a appris la mort d'un jeune rrom de 17 ans, qui a succombé aux coups de quatre hooligans dans la ville de Samokov, en Bulgarie. Un millier de Rroms ont protesté le 22 août pour manifester leur colère. Les partis nationalistes bulgares créent même des milices chargées de s'occuper des Rroms. L'article rapporte aussi des échauffourées entre des paysans hongrois et Rroms en Roumanie. Vous pouvez trouver cet article ICI .

    On se demande jusqu'où ça peut aller. Une chose est sûre, si on ne s'en occupe pas, on risque bien de voir exploser de véritables guerres. Lors des émeutes qui ont suivi l'effondrement des pyramides financières en Albanie en 1997, quand des bandes armées avaient pris le contrôle du pays, tout un quartier rrom du village Levan était menacé. A la guerre, comme à la guerre, les Rroms se sont armés eux-aussi et se sont défendus. Plus d'une dizaine sont morts les armes à la main, pour protéger leurs vies et celles de leurs enfants. C'était la guerre, il n'y avait plus de police, et donc c'était le seul choix. Si cette montée de racisme violent continue, il n'est pas impossible de voir des milices rroms aussi se mettre en place... et ce sera bien dommage car les institutions sont quand-même là. Et là, elles interviendront peut-être... pour écraser un peu plus les Rroms qui essairaient de se défendre?


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  • Kana o gero kerdilo thagar, umblavdas pe dades

    Quand le misérable a été fait roi, il a pendu son père 


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  • A Saint-Denis, suite à l'enquête sociale menée par Pact Arim, l'association missionnée par la sous-préfecture, cette dernière a sélectionné 21 familles qui bénéficieront d'un projet d'insertion sociale et professionnelle. En clair, cela veut dire qu'elles seront installées dans des bungalows et seront suivies par des travailleurs sociaux dans leurs démarches, notamment pour accéder à un emploi.

    Sur place, il y a environ 150 familles. Lors de sa visite il y a environ deux semaines, le sous-préfet Dubaut avait promis que ceux qui souhaitaient s'installer durablement en France, qui scolarisaient leurs enfants et qui voulaient chercher un emploi, seraient intégrés dans ce projet en tant que bénéficiaires. Il avait aussi promis que l'obtention d'une autorisation de travail serait facilité, par le raccourcissement du délai d'examen de la demande des intéressés, qui actuellement est d'environ 3 mois et qui supprime purement et simplement dans les faits le droit des citoyens roumains d'occuper un emploi dans les 62 métiers qui leur sont ouverts depuis l'entrée de leurs pays dans l'UE.

    "La voix des Rroms" est allée à la rencontre de ces familles aujourd'hui. Beaucoup sont déçues et ne comprennent pas qu'elles n'aient pas été sélectionnées, alors que leurs enfants vont à l'école dans le département et que les parents cherchent, tant bien que mal, de travailler. Elles estiment que le sous-préfet n'a pas tenu sa promesse et réfléchissent sur la voie à suivre. Une aide au retour est disponible pour ceux qui le souhaitent auprès de l'ANAEM: 153 euros par adulte et 42 euros par enfant, mais ce n'est évidemment pas une solution. Le sous-préfet, lui, a indiqué à plusieurs reprises que cette aide est facultative, l'autre option étant de se voir notifier une obligation de quitter le territoire français lors de l'évacuation des lieux. Ce n'est évidemment pas un vrai choix.

    Ainsi donc, la promesse n'a été que très partiellement tenue, nombre de familles correspondant aux critères annoncés se retrouvant en dehors de ce projet d'insertion. Quant aux personnes sélectionnées, reste à savoir si leur accès à un emploi sera vraiment facilité, c'est-à-dire si la préfecture prendra les mesures nécessaires pour que les personnes qui ont trouvé un emploi, - avec ou sans l'aide des travailleurs sociaux, - puissent obtenir l'autorisation de travail avant que l'employeur potentiel embauche quelqu'un d'autre ou qu'il change d'avis (c'est que, dans le bâtiment ou dans la construction, on n'attend pas un travailleur 3 mois). 


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  • Les syndicats de la police demandent plus de moyens et une protection renforcée pour les missions d'escorte des expulsés, qu'ils considèrent comme dangereuses. Ils étaient six pour escorter deux personnes expulsées, c'est-à-dire 3 policiers par personne expulsée. Les médias ont annoncé que ces six policiers recevront la médaille du courage.

    Le gouvernement guinéen a présenté des excuses, mais le responsable de la police de l'aéroport de Conakry dément que des policiers guinéens aient participé à l'incident, au contraire ils seraient intervenus pour protéger leurs collègues français. Selon ce responsable guinéen, il n'y a pas eu de "comité d'accueil" à l'aéroport. Simplement, des passagers ont pris à parti les policiers français.


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