• Regardez cette vidéo , elle est hallucinante!

    Ignorance, ou pire? 


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  • En cette période de persécutions graves, de violence raciste montante en Italie, pour arrêter cette peste qui pourrait bien se propager, une pétition est mise en ligne. Pour la lire et la signer, CLIQUEZ ICI

    A tous les antiracistes, à tous ceux pour qui l'égalité compte, à tous ceux qui disent "NON" aux nettoyages ethniques, merci !


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  • Racisme antirrom - inspection de l'Union européenne en Italie confiée à l'eurodéputé Viktória Mohácsi, qui déclare: "une situation horrible". Le Groupe EveryOne : « L'Europe entendra de Mohácsi le témoignage d'une persécution. L'UE arrêtera le décret Maroni, qui est une loi raciale ».

    Le Groupe EveryOne demande depuis longtemps, avec l'appui des radicaux, des Verts, du PSE et d'autres organisations politiques / associatives, l'envoi par l'UE d'une commission d'inspection en Italie, afin de vérifier les conditions des camps de Rroms, à commencer par Casilino 900, symbole de la condition des « tziganes» en Italie. La Commission européenne a choisi une Rromni hongroise, Viktoria Mohacsi, qui a visité par surprise les 17 et 18 mai le Casilino 900 et d'autres campements de Rome, puis certains camps de Naples, rencontrant des réfugiés des pogroms de Ponticelli et d'autres familles qui vivent dans ces camps encore plus surpeuplés. Les inspections et entretiens menés par l'europarlementaire, accompagnée par des radicaux, sera présenté demain, 20 mai, dans un rapport détaillé à Strasbourg, afin de permettre à la Commission européenne d'évaluer les mesures à prendre contre les institutions italiennes pour protéger la population rrom persécutée. Après sa visite des camps de Rroms, Mohácsi a fait un jugement sévère: «La situation des Rroms en Italie est horrible. Il est incroyable que, dans un pays démocratique il y a des gens qui vivent sans droits". Il est urgent que nous mettions en œuvre un programme l'intégration, en particulier pour les personnes en provenance de nouveaux Etats membres de l'UE. "Même avant la réunion de demain, qui fixera les sanctions contre l'Italie, le chef du PSE Schulz a déclaré: "Nous devons éviter que ce qui s'est passé en Italie se produise ailleurs."

    Entre temps, le Groupe EveryOne a reconstruit la dynamique du présumé enlèvement de Ponticelli, démontrant l'innocence de la jeune accusée qui, selon des témoins fiables n'a pas commis le fait. Des témoignages de personnes qui travaillent depuis des années avec les Rroms ont également permis aux activistes du Groupe EveryOne de comprendre que Angelica n'est pas un Rromni, mais une jeune fille de 16 ans d'une ethnie slave. L'incroyable montage de Ponticelli, cependant, a suscité à Naples une haine raciale aveugle conduisant au pogrom de la rue Malibran et à une impressionnante séquence d'attaques, de menaces et de violences à l'égard des Rroms.

    En ce moment même, dans la chasse au "tsigane" continue à Naples: maintenant ce sont les habitants de Soccavo qui ont entrepris des actes de violence et d'intimidation à l'encontre des Rroms : incendies, agressions, terreur. "L'école Deledda, où se sont réfugiés quelques-uns des Rroms de Ponticelli est en état de siège», révèlent Roberto Malini, Matteo Pegoraro et Dario Picciau, du Groupe Everyone, « avec des bandes de racistes à pied et en moto qui crient des insultes et des menaces contre les «tsiganes» ». La force publique assiste à ces scènes sans la moindre réaction. A Rome, Milan et dans d'autres villes des forces de police et des patrouilles de justiciers traquent les Rroms partout et détruisent leurs cabanes de fortune. A Pise des néo-nazis détruisent les baraquements des Rroms et la municipalité et les autorités ferment les yeux. Le maire de Rome a arrêté 50 Rroms, les accusant de faits qu'il se révèle qu'ils n'ont pas commis". Le groupe EveryOne a présenté un texte d'examen du décret Maroni, soumettant ce dernier à une vérification détaillée, en le comparant avec les normes internationales. "En fait il s'agit d'une loi raciale, qui contient de graves violations de la directive 2004/38/CE: par exemple, l'article 14, qui empêche l'expulsion de citoyens de l'UE qui sont à la recherche d'un emploi et à l'article 27, qui empêche des expulsions par manque de moyens de subsistance. Souvenons-nous que tous les pères de famille rroms sont en recherche désespérée d'un emploi qui leur est refusé en raison de l'exclusion et du racisme. Le décret est en total contraste avec la directive 2000/43 / CE, qui lutte contre le racisme dans les pays de l'UE, ainsi qu'avec la résolution du Parlement européen du 31 Janvier 2008 sur une stratégie européenne en faveur des Rroms". Les dirigeants du Groupe EveryOne soulignent également que l'attitude des institutions italiennes poursuit des politiques déjà stigmatisés dans les enceintes internationales: "Les violations sont d'autant plus graves que la politique raciste italienne avait déjà été condamnée dans la résolution du Parlement européen du 15 Novembre 2007, dans la note d'avertissement du CERD (Nations Unies) et dans la plainte pour crimes contre l'Humanité enregistrée à la Cour pénale internationale de La Haye. Il est maintenant nécessaire que l'UE mette en œuvre des mesures strictes pour mettre fin à la persécution des Rroms en Italie, à la campagne raciale menée par les médias, aux tentatives de contourner les normes internationales de lutte contre le racisme et pour la libre circulation des citoyens dans les pays de l'UE. L'alternative a désormais l'aspect d'un véritable génocide, dont les préparatifs ont réduit l'espoir l'espérance moyenne de vie des Rroms en Italie à 35 ans: comme les Juifs et les «tsiganes» pendant le nazisme. "

    Pour plus de renseignements:

    www.everyonegroup.com info@everyonegroup.com
    Et aussi www.annesdoor.com


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  • Les Rroms sont assiégés un peu partout en Italie. Ils n'osent pas sortir, de peur de faire l'objet d'agressions racistes, comme il y a de plus en plus et de plus en plus violentes. Des bombes molotov, des incendies, des menaces se multiplient un peu partout.

    Un article en italien , parmi les rares qui relatent cette situation intenable et qui risque de tourner très mal. Faut-il prendre les choses en main? Comment?


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  • Dans un article du Figaro, voici ce qu'on peut lire de la "nouvelle" politique du nouveau gouvernement italien:

    "Le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni (Ligue du Nord), préparait hier un plan d'urgence en cinq points pour combattre la délinquance étrangère, roumaine et extracommunautaire, et contrer l'immigration clandestine. Préfets et maires recevront des pouvoirs «extraordinaires». Il y aura en Lombardie un «commissaire pour les Roms»."

    Une fois de plus, ce n'est pas parce que les Italiens sont trop expressifs qu'il faut croire qu'ils inventent la roue. En France, il existe bien un bureau de la délinquance itinérante qui s'occupe spécifiquement de la délinquance d'une certaine frange de la population (ce ne sont ni les Corses, ni les Bretons, ni les Auvergnats). 

    Puis, un peu d'histoire: les nazis avaient mis en place un bureau spécial de police appelé Zigueunerzentrale, qui contribua bien à la déportation et à l'extermination de quelques 500.000 Rroms pendant la Seconde Guerre Mondiale.  


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