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    SECTION OFPRA / CRR

    Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides

    Commission des Recours des Réfugiés

     

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

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    Les syndicats ASYL et CGT ont voté ce jour la grève pour la journée du mercredi 3 octobre, afin d'exprimer leur opposition au nouveau projet de loi sur l'immigration et, en particulier, protester contre :

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    - le projet de réduction à 15 jours du délai de recours devant <st1:PersonName productid="la Commission" tabindex="0" style="background-position: left bottom; background-image: url(res://ietag.dll/#34/#1001); background-repeat: repeat-x;">la Commission</st1:PersonName> des recours des réfugiés, qui nuirait inévitablement aux demandeurs d'asile, en réduisant leurs chances de voir leur recours aboutir ;

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    - la manière dont ce projet de loi entend se conformer aux exigences de <st1:PersonName productid="la Cour" tabindex="0" style="background-position: left bottom; background-image: url(res://ietag.dll/#34/#1001); background-repeat: repeat-x;">la Cour</st1:PersonName> européenne des droits de l'homme, en instaurant un droit au recours suspensif limité à 24h pour toute demande d'asile en zone d'attente ;

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    - le manque de prise en considération du personnel et de son avenir dans les réformes de l'OFPRA et de <st1:PersonName productid="la CRR." tabindex="0" style="background-position: left bottom; background-image: url(res://ietag.dll/#34/#1001); background-repeat: repeat-x;">la CRR.</st1:PersonName>

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    Rassemblement à 9h devant l'Ofpra puis à 12h30 manifestation devant <st1:PersonName productid="la CRR.">la CRR.</st1:PersonName>

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    Contacts :
    01-58-68-16-60 ou 06-87-49-72-17 (Florence)
    01-58-68-13-77 ou 06 31 78 33 66 (Michel)
    cgt@ofrpa.gouv.fr
    Asyl-ofpra-crr@ofpra.gouv.fr

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  • Le mercredi dernier, 26 septembre, une rafle s'est déroulée à Bondy (93). Un Rrom qui se trouvait par malchance là, alors qu'il fait partie d'un dispositif de relogement mis en place dans la ville voisine de Bagnolet, a raconté l'histoire:

    A cinq heures du matin, la police et la Croix rouge sont intervenues sur un terrain occupé par presque une centaine de Rroms bulgares originaires de Davidovo, petit village pas très éloigné de Tergovishte. Deux cars d'une compagnie privés étaient présents. Les Rroms ont été conduits à l'intérieur de ces autocars. Il a fallu une heure avant qu'à la demande de certains Bulgares des interprètes interviennent. Le « choix proposé» a été le « commissariat – prison » ou « l'expulsion immédiate avec l'aide au retour ». Tous sont restés dans les cars avec l'impossibilité de récupérer sur le terrain quelques papiers que ce soit ou de montrer que certains avaient des voitures immatriculées en Bulgarie et qu'ils étaient simplement de passage. Le témoin d'où viennent ces informations a passé malencontreusement cette nuit sur ce terrain de Bondy alors qu'il est inscrit dans le projet d'hébergement et d'insertion sociale à Bagnolet (93).

    Les cars ont démarré à 13h avec une personne de la Croix rouge et un civil (de la police ou de l'ANAEM ?) direction la Bulgarie sans arrêt jusqu'à la frontière franco-allemande. Ils ont traversé l'Autriche, la Hongrie (on leur a remis le chèque de 153 euros, la fameuse « aide au retour »), la Serbie et la Bulgarie où ils sont
    arrivés entre sept et huit heures du matin. Ils ont encore dû attendre des contrôles qui ont duré entre quatre et cinq heures jusqu'à ce qu'on les amène directement au village de Davidovo.

    C'est l'Etat en oeuvre. Surtout, il ne faut pas chercher à comprendre. Rappelez-vous: d'ici à la fin de l'année, ça doit faire 25.000! Ou des têtes vont tomber! On ne parle pas de ceux qui tombent des fenêtres en essayant de fuir, non, ceux-là ce n'est pas grave, ce sont des clandestins. On parle de têtes de l'administration policière. 

    Quelques dizaines de milliers d'euros ont du être dépensées pour cette opération "coup de poing". Les "expulsés" ont évidemment eu le temps, depuis leur expulsion, de se reposer un peu en Bulgarie avant de revenir. Oui, ils sont sans doute quelque part en région parisienne, une fois de plus. Mais ça, ça ne dérange personne, bien au contraire. Il y a encore du temps pour les re-expulser, et on fait encore du chiffre. Avec un peu de bol, on y arrivera, à ces 25.000 expulsions. Paie des impôts, Français, contente-toi du peu de service public qui reste et qui se rétrécit, il faut faire des économies... parce qu'il faut renvoyer chez eux ces Bulgares en espérant qu'ils reviennent et qu'on les renvoie à nouveau. Et puis, avec les Roumains, c'est pareil. Tu veux des résultats, Français? Eh ben voilà les résultats, bien chiffrés... L'Etat travaille, non?


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    Cette chanson de Brassens doit faire réfléchir... n'est-ce pas?

    Il ne parle pas de la Birmanie, d'accord, mais c'est que la chanson est déjà un peu vieille. Ceci dit, elle n'a pas pris un ride, la philosophie de cette chanson, comme de beaucoup d'autres de ce grand de la musique française d'ailleurs.  


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