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    Ci-dessous une dépêche de l'AFP, et nos commentaires:

    Gestion locale. Seine-Saint-Denis. Roms : de nouveaux villages d'insertion et un tableau de suivi

    Le Préfet de Seine-Saint-Denis, Nacer Meddah, a annoncé le 10 juillet la construction de nouveaux villages d'insertion de Roms dans son département et la mise en place d'un tableau de suivi permettant d'actualiser la situation de ceux-ci.

    L'Etat, en collaboration avec les collectivités locales concernées, va construire à Montreuil et à Bagnolet deux sites pour accueillir des familles de Roms, désireuses de s'intégrer, a-t-il indiqué en marge d'une réunion avec les élus locaux sur le sujet à Bobigny.
    "Nous allons construire plusieurs petits sites d'accueil pour assurer la sécurité et éviter d'avoir plusieurs centaines de personnes concentrées au même endroit", a précisé Dominique Voynet sénatrice-maire (Verts) de Montreuil.

    Commentaires:

    La ville de Bagnolet a déjà mis en place un foyer pour des Rroms adultes originaires de Bulgarie, avec le soutien financier de la région. Puis, face aux difficultés pour tenir ses promesses vis-à-vis des familles rroms avec des enfants, qui ne pouvaient pas être accueillies dans ce foyer, elle a sollicité le soutien de l'Etat. Elle l'a obtenu et une Maitrise d'Oeuvre Urbaine et Sociale (MOUS) a couvert ce projet initié par la ville avec le seul soutien de la région. A la clé, l'expulsion d'une partie des Rroms, bien que la ville leur ait systématiquement promis qu'il n'y aurait pas de sélection parmi eux. Cette MOUS fonctionne de la même manière que les villages d'insertion, mais n'en portait pas le nom jusque maintenant.

    La ville de Montreuil, selon les propos de Mme. Voynet, souhaite "assurer la sécurité" par la repartition des Rroms sur plusieurs sites. Qu'en dire? La sécurité de qui, ou de quelle menace? Que cherche la sécurité ici?


    Expérimentés depuis 2007 dans trois villes (Aubervilliers, Saint-Denis et Saint-Ouen), les villages d'insertion des Roms accueillent en moyenne une vingtaine de familles sélectionnées moyennant leur engagement à chercher un emploi et accepter que les enfants soient scolarisés.

    Commentaire:

    "leur engagement à chercher un emploi et accepter que les enfants soient scolarisés" - c'est-à-dire civiliser un certain nombre de Rroms, sélectionnés par des professionnels du social. Mais le préfet ne dit pas s'il a délivré des titres de travail à ces étrangers qui n'ont pas le droit de travailler en France sans ces autorisations préfectorales. La raison en est simple. Ils n'ont qu'à s'engager, puis ils doivent suivre la procédure conçue et appliquée par l'Etat français de manière telle que leurs chances d'obtenir cette autorisation de travail soient réduits à maximum. Le temps pour les travailleurs sociaux de justifier leur emploi. Puis, "accepter que les enfants soient scolarisés", mais quel exploit! Comme si ce ne sont pas les parents eux-mêmes qui demandent cela! Et il faut rendre à Cesar ce qui est à Cesar, dans le 93 ils réussissent le plus souvent à les scolariser, jusqu'à ce que le préfet ordonne l'expulsion de leurs familles et qu'ils interrompent leur scolarité. Ce n'est évidemment pas le cas des "villages d'insertion", ceux-ci ne sont pas expulsés, et les enfants vont à l'école régulièrement. Leurs parents leur achètent cartables, livres, cahiers et crayons avec l'argent qu'ils mendient, parce qu'ils ne reçoivent pas d'allocations et n'ont pas non plus le droit de travailler.


    "Ce n'est qu'une réponse partielle, temporaire", a tenu à relever Nacer Meddah.
    Au total, environ 219 personnes sont installées actuellement dans ces villages financés par l'Etat et les municipalités.

    Commentaire

    Il y a donc à espérer que pas tous les Rroms roumains et bulgares qui survivent tant bien que mal dans des bidonvilles seront mis en semi-internement.


    Actualisation hebdomadaire
    Le département d'Ile-de-France qui accueille 2.300 Roms, soit environ la moitié des Roms de la région, la Seine-Saint-Denis a également mis en place depuis trois mois un tableau de suivi sur lequel sont répertoriés les adresses des différents campements installés sur le département, le nom de leurs occupants, leurs origines.

    "Ce tableau de suivi vise à assurer et améliorer la sécurité et le suivi sanitaire de la communauté Rom. Car il est difficile d'avoir un interlocuteur. C'est un outil sérieux de suivi", a expliqué le représentant de l'Etat.
    Actualisées chaque vendredi, les informations sont collectées et fournies par les services de l'Etat (la police nationale, la Ddass) et les collectivités locales.

    Commentaire

    Là, ils ont fait fort! "La sécurité et le suivi sanitaire de la communauté Rom" exige un contrôle hebdomadaire. Mais quelle attention! Les pauvres "gens du voyage", citoyens français, n'ont pas "droit" à un tel égard, puisqu'ils ne sont contrôlés qu'une fois tous les trois mois! Discrimination positive pour les "tsiganes étrangers", allons-y! Parce que quand même... il est difficile d'avoir un interlocuteur. Pauvres français de tous bords, qui n'avez pas non plus d'interlocuteurs avec la préfecture pour assurer votre sécurité et votre suivi sanitaire. Vous n'avez même pas un tel "outil sérieux de suivi"! Comment faites-vous pour ne pas descendre dans la rue et l'exiger? Vous êtes vachement mous quand même. Au moins pour la sécurité, parce que, question sanitaire... vous n'êtes pas des tsiganes pouilleux. 

     


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