• Les franciliens reconnaitront ce lieu grâce à la tour Siemens. Depuis peu, les week-end on y voit ce paneau invitant les passants au bric à brac de l'association "Coup de main". Cela ne vous dit rien? Mais si, rappelez-vous ce responsable de Coup de main si surpris de voir que les Rroms se comportaient comme n'importe quelle population, ou bien si cela ne vous dit rien, c'est par ici.

    Le bric à brac s'est installé sur l'ancien site du "village d'insertion pour les Roms" à Saint-Denis. Les Rroms sont installés depuis sur un terrain militaire, au Fort de l'Est. Sur l'ancien site, avenue Anatole France, le business s'affiche maintenant ouvertement, on vend. La palissade est toujours là, désormais pour garder la marchandise, et il y a même des vigiles pour ça.

     


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  • Voici ce qu'on peut lire entre autres sur le site lyoncapitale.fr, dans un article intitulé "Le préfet veut réagir vite et fort"

    "Les Roms en ligne de mire

    Comment rendre compte de ces augmentations ? La faute à la crise expliquent les autorités, mais pas seulement. Les responsables de la sécurité du département se sont également dits « pas mal concernés par des populations venues de l'Est ». Une mise en cause directe, sans plus de détails, si ce n'est sur la manière de remédier au « problème ». Ouvertement visés, les Roms, contre lesquels le prefet entend sortir l'artillerie lourde. « Des hélicoptères seront utilisés pour repérer les camps et faire des perquisitions massives ». Et de prévenir : « pour les personnes en situation irrégulière, c'est la reconduite à la frontière et j'ai donné des consignes très fermes en ce sens ». Des déclarations qui surprennent un peu le syndicat Unité Police (ex-Unsa police) : « Quand on parle avec nos collègues sur le terrain, on parle de délinquance générale, pas de population particulière. S'ils disent cela, c'est qu'ils doivent avoir des chiffres ». Des chiffres hypothétiques, en tout cas impossibles à obtenir dans l'immédiat auprès de la DDSP. Reprises dans les médias, ces déclarations ouvrent la voie à une stigmatisation pure et simple.
    "

    Le vent italien de l'antitsiganisme a touché la vallée du Rhône, ça y est. Puis, entre ce vent-là et celui qui souffle de Paris et qui peut faire sauter préfets, chefs départementaux de sécurité, commissaires de police etc., une fois de plus, c'est sur les Rroms que ça tombera. Enfin, pas QUE sur les Rroms, mais quand même. Il y a encore ces retraités qu'on a arrêtés dans l'Hérault, parce qu'il faut des résultats. Sinon, des têtes tomberont. Et comme chacun tient à sa propre tête, il essaiera de faire tomber les têtes juste en dessous, puis la chaîne s'arrête chez les Rroms, les sans-papiers, les retraités...


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