• ANNONCE


    Bonjour,

    Nous recherchons actuellement un(e) informaticien(ne) pour nous aider dans un projet d'utilisation du rromani dans les programmes informatiques.

    La mission consisterait à suivre le dossier avec les autorités compétentes au niveau français et international. Pour cela, la connaissance de l'anglais sera nécessaire. La connaissance du rromani, en revanche, n'est pas requise.

    La mission pourra se dérouler aussi dans le cadre d'un stage.

    Si vous êtes intéressé(e) ou si vous connaissez quelqu'un susceptible de l'être, contactez-nous par e-mail à l'adresse lavoixdesrroms@gmail.com en joignant un CV.

    Merci


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  • ANNONCE


    Bonjour,

    Nous recherchons actuellement un(e) informaticien(ne) pour nous aider dans un projet d'utilisation du rromani dans les programmes informatiques.

    La mission consisterait à suivre le dossier avec les autorités compétentes au niveau français et international. Pour cela, la connaissance de l'anglais sera nécessaire. La connaissance du rromani, en revanche, n'est pas requise.

    La mission pourra se dérouler aussi dans le cadre d'un stage.

    Si vous êtes intéressé(e) ou si vous connaissez quelqu'un susceptible de l'être, contactez-nous par e-mail à l'adresse lavoixdesrroms@gmail.com en joignant un CV.

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  • Nous avons reçu ce communiqué du RESF Paris, qu'il nous semble important de diffuser. En effet, nous parlons beaucoup de nous mêmes sur ce blog, parce qu'il a été conçu justement pour cela, pour qu'on puisse nous exprimer nous, Rroms, sur nous mêmes et équilibrer un peu les voix qui parlent sur notre peuple. Cependant, nous ne sommes pas autistes, loin de là. La rubrique "Solidarités" de ce blog, où nous publions ce communiqué, est pour nous le moyen de nous placer par rapport à d'autres et de nous positionner sur des questions plus générales, qui nous affectent ou pas, plus ou moins, mais sur lesquelles nous sommes sensibles.

    Il a pu être dit que le traitement des Rroms dans un pays témoigne du niveau de démocratie qui y est appliquée. C'est peut-être vrai. En tout cas, il y a une autre chose qui est encore plus évidente: nous avons souvent été les cobayes de politiques de répression et de déshumanisation, dont le champ d'application a rapidement été étendu à d'autres que nous.

    C'est aussi pour cela que nous nous sentons le devoir de mettre en garde. Nous avons parlé dans notre dernier message de ce qu'a representé pour les Rroms, Sinté et Kalé de France le séjour d'un certain N.S. place Beauvau. C'est fondamentalement contraire à notre philosophie que de se poser en victimes, et nous nous refusons de traiter quiconque de victime. Le communiqué ci-dessous s'inscrit dans cette même logique, en ce qui concerne les "sans papiers". Notre message est simple:

    NE NOUS HABITUONS PAS A LA REPRESSION ET A L'HUMILIATION, C'EST LA CHOSE LA PLUS HORRIBLE QUI PUISSE ARRIVER A UN ETRE HUMAIN!

    (association "La voix des Rroms")

    ______________________________________________________________________________________

    Réseau Education Sans Frontières (RESF)

    Paris le 20 mars 2007

    Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchi.

    Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles effectuées dans nos quartiers à Paris.
    Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue chercher une petite fille à la sortie de l'école.
    Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la petite fille désemparée... Suivis et à nouveau « interpellés » par des parents de façon véhémente, les forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier de Belleville.

    Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville. Après l'avoir été maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h. Les parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate : ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz lacrymogène. Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène particulièrement traumatisante. Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème arrondissement.

    Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde de Stalingrad. Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République, à savoir l'école.
    Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les quartiers dits « populaires ». La peur cède peu à peu à la détermination d'y mettre fin, on l'a vu ce soir. Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la République sont elles-mêmes visées. Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police : qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires.
    Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements ?

    Pour le Comité de soutien Lasalle-Rampal,
    Maria Clark, 06 18 01 07 63
    Thérèse Coriou, 06 82 18 39 14
    Dominique Perez, 06 84 52 00 41
    Pour RESF Paris,
    Brigitte Wieser 06 88 89 09 29
    Anthony Jahn
    06.61.98.45.18


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  • Bonjour,

    Nous diffusons ici un communiqué de Parada:

    Association Parada France
    75 rue du Faubourg Saint Antoine
    75011 Paris
    E.mail : parada@no-log.org
    Site : http://parada.france.free.fr

    PARADA FRANCE PRÉSENTE :

    « ROMS EN SCENE .... SAINT DENIS »

    Projet de solidarité avec les Roms de la Seine Saint Denis pour les fêtes de Noël.

    A l'occasion des fêtes de Noël, Parada propose aux dyonisiens, une semaine de festivités à “la Belle Etoile” 14, allée Saint Just à Saint Denis.
    Confrontée à un phénomène en pleine croissance : l'immigration de la population Rom en provenance des pays de l'est, Parada France (association de loi 1901) agit en faveur de son intégration depuis septembre 2005 sur différents terrains de Seine Saint Denis. La spécificité de Parada est d'utiliser les arts du spectacle, et jusqu'à présent plus particulièrement les arts du cirque, comme un outils permettant de favoriser les relations humaines entre les intervenants et les bénéficiaires.

    C'est une approche qui permet de faciliter le dialogue, de tisser des liens et ainsi crée une relation de confiance. Ainsi, l'association a mis en place des ateliers théâtre et des ateliers cirque pour les enfants et les jeunes des campements, des cours d'initiation à la langue française pour adultes, un réseau d'accompagnement des familles grâce notamment aux conseils et informations de son médiateur social présent très régulièrement sur les différents lieux d'intervention, des sorties culturelles pour les enfants et des repas “Tsiganes” préparés par des cuisinières des campements dans des petites salles de restaurants parisiens. Toutes ces manifestations sont importantes dans le sens où elles permettent la rencontre de l'autre dans un contexte peu habituel.
    Pour cette première édition 2006, Parada propose une semaine d'ateliers cirque et d'événements festifs dans la salle « la Belle Etoile », à la population des campements Roms suivie par l'association, pour qui les manifestations culturelles et les découvertes artistiques sont rares. En utilisant à la fois, l'art comme outil de création et d'échange, mais aussi une atmosphère de fête au sein d'un quartier, il s'agit de provoquer des rencontres et des échanges entre les Rom et les populations locales.

    Cette manifestation festive se déroulera du 24 au 30 décembre 2006 inclus, en partenariat dynamique avec l'ensemble des acteurs du projet. Ce que nous cherchons, c'est mettre la culture au service du développement personnel, et du lien social.
    Afin de toucher un public large et varié, les ateliers seront ouverts et gratuits pour les enfants de Saint Denis, les soirées seront en entrée libre, des chapeaux tourneront à l'issue de chaque spectacle, enfin les plus intéressés pourront également participer librement au fonctionnement de l'association par l'intermédiaire d'un stand.

    Et que la fête commence...

    DIMANCHE 24 DÉCEMBRE

    Après-midi Bollywood, cinéma dont les Roms sont très friands.

    LUNDI 25 DÉCEMBRE : JOURNÉE DE NOËL, APRÈS MIDI POUR ENFANTS
    Afin de dégager toute la chaleur de Noël, un repas Tsigane, préparé par les femmes des terrains à La Fabrique de Mouvement sera l'occasion de réunir 60 personnes de 2 à 3 campements dans une ambiance conviviale.
    L'espace « repas ensemble », sera un lieu de rencontres et d'échanges en toute simplicité. Il concerne aussi bien les parents que les enfants.
    Des animations Clowns, et l'intervention d'une conteuse bulgare : Djaima, seront l'occasion pour les enfants de se retrouver réunis dans la joie et la bonne humeur.
    Les festivités se termineront par une distribution de cadeaux aux enfants présents dans la salle ce jour là, mais aussi aux enfants Roms des terrains connus de Parada à l'occasion d'une tournée en camion.

    DU 26 AU 29 DÉCEMBRE: APRES MIDI ATELIERS CIRQUE
    Public visé : Enfants de Sept à Douze ans / 3 heures d'ateliers par jour.
    La salle accueillira environ 35 enfants aux ateliers, ateliers ouverts à tous.
    Disciplines : Jonglage, Acrobaties, pantomimes, si le temps le permet : Monocycle et Echasses en extérieur.

    MERCREDI 27 DECEMBRE : SOIREE CONFERENCE / DEBAT
    Si faire la fête est nécessaire pour se sortir de la morosité et pour retisser des liens, pour être totalement efficace, il est aussi important de dénoncer les phénomènes sociaux qui nous entourent et qui restent le plus souvent ignorés. Pour cela, nous faisons appel à de véritables acteurs de terrain : Municipalités, associations travaillant avec les Roms, responsables de terrains, associations de quartier, écoles.
    Il s'agira d'apporter par les témoignages de chacun, une véritable alternative aux informations courantes. Ce débat fera suite au documentaire : « Roms, la mémoire retrouvée » de Benoit Califano et Laure Pradal qui a pour sujet : Les Roms en Europe : première minorité transnationale .

    JEUDI 28 DECEMBRE SOIREE CABARET
    Pour sensibiliser à la culture Rom en Europe de l'Est, cette soirée débutera par un film documentaire retraçant la vie d'un quartier de musiciens Roms en Albanie « Lagja Dhjet » réalisé par C.Van Lang.
    Elle mêlera ensuite le groupe Balkansambl, la Fanfare du Cirque Zingaro et des interventions de magiciens, de clowns et de jongleurs de Parada et de La Compagnie Muretto.

    SAMEDI 30 DECEMBRE

    SPECTACLES DES ENFANTS

    THEATRE : Présentation de la pièce mise en scène par les enfants du terrain du Hanul à l'occasion des ateliers théâtres qui leur sont proposés chaque mardi.

    CIRQUE : Ce spectacle final sera l'aboutissement d'un travail appliqué, effectué en commun durant toute la durée du festival, et sera une réelle concrétisation d'échanges et de partage pour les enfants.

    SPECTACLE DE LA COMPAGNIE MURETTO
    Par ailleurs, deux expositions photos permanentes seront présentées dans la salle de réception et dans l'entrée de La Belle Etoile : “Opre Roma! Demain le monde... Nos concitoyens Rroms” illustrés de photos de D.Delaporte ainsi qu'une exposition réalisée par T.Lefebure “ Les Roms nos voisins” pour l'évenement.
    Cet événement peut voir le jour grace à differents partenaires dont les appuis, humains et matériels nous permettent aujourd'hui de lancer définitivement le projet:

    La Fondation de France
    La Fondation SNCF
    La Mairie de Saint-Denis
    L' Association Coup de Main
    La Fabrique de Mouvements
    Médecins du Monde Fundatia Parada
    La Compagnie Muretto
    L' Association Car'p E Diem ( Sans qui ce projet ne serait jamais né )
    L' Association Yaka de Gitana
    Et Anne Brunet (Création Graphique ).


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  • Après 15 jours passés au Centre de Rétention de St-Exupéry, Daniel Covaci, Danut, Rom roumain
    dont l'autorisation de séjour en France était arrivée à sa fin, a été relâché hier 26 septembre
    Il a retrouvé ses filles Mona et Ela, cet après midi, à la sortie de leur école.

    L'immense élan de solidarité qui s'est manifesté ces dernières semaines, - et bien au delà de l'agglomération stéphanoise- a contribué largement à ce que Danut soit libéré. Plus de 700 signatures ont été recueillies sur la pétition et ont été remises à la Préfecture de la Loire. Des fax, des courriers avaient  été envoyés à Stéphane Bouillon, Préfet de la Loire. La grande mobilisation des parents d'élèves, des enseignants, du directeur de l'école de la Veuë,
    de RESF, et du Réseau de Solidarité aux familles Roms a été un des éléments déterminants de sa libération.

    Il faut savoir aussi que malgré les pressions psychologiques au Centre de rétention, Daniel Covaci a refusé "l'avion" tout au long de la durée de sa rétention. Mais tout n'est pas "rose": Une notification de quitter le territoire français lui a été remise. Cette notification précise :
    " qu'il est mis fin à son maintien au Centre de Rétention, qu'il ne peut pas séjourner sur le territoire national,
    et qu' il est dans l' obligation de quitter la France dans un délai de 7 jours
    "

    Bien évidemment, l'action engagée pour Danut et pour obtenir des droits pour les familles Roms se poursuit.
    Le 7 octobre, une soirée est organisée à l'initiative du Centre Social de la Rivière -Valbenoite, à partir de 17h : projection du film " la Mémoire Retrouvée», conférence-débat, expo photos.

    Ce jeudi 28 septembre, à partir de 18 heures, au squat 21, rue Béraud, nous nous retrouverons autour de Danut, Mona et Ela pour fêter ce retour.
    Tous ceux qui ont contribué à la solidarité sont conviés à venir boire un verre.

    Le Réseau de Solidarité aux Familles Roms de St-Etienne


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