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  • Un forum-débat a eu lieu aujourd'hui à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à Paris, sur l'instauration d'un ministère dit de « l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du co-développement ».

    Traités partout comme des étrangers, faisant systématiquement l'objet de toutes sortes de politiques "d'intégration", regardés trop souvent comme une couche sociale à problèmes, alors que nous sommes systématiquement porteurs d'au moins deux cultures, celle rromani et celle du pays où nous vivons, nous comprenons d'autant mieux l'importance de notre engagement dans ce débat.

    "La voix des Rroms" a donc participé à ce forum, et a soumis quelques propositions concrètes à cette initiative importante. Il s'agit en effet de mettre en place une structure associative d'éducation et de recherche, dans l'esprit de l'éducation populaire, associant des chercheurs, des militants, des citoyens...

    Cette structure aurait pour but de démontrer que l'association de l'identité nationale avec l'immigration au sein d'un ministère est dangeureuse. En substance, elle assurerait une activité d'observatoire du dit ministère, decollectif de vigilance sur les appels d'offre lancés et de réseau de soutien aux réflexions et aux débats sur ce thème, aussi bien en France qu'à l'étranger.

    Pour se tenir informés de cette initiative et/ou pour y participer, vous pouvez vous rendre sur le site du réseau TERRA et vous inscrire sur la liste de diffusion.

    Dès réception de la déclaration finale de ce forum-débat, nous la publierons ici.

     


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  • Aux Puces de Saint-Ouen, Mme. Rouillon, maire de la ville, invitait aujourd'hui à l'inauguration de la place Django Reinhardt. Le grand Django jouait régulièrement dans ce quartier, et un festival de jazz y a lieu tous les ans. Saint-Ouen, voilà la ville qui rend hommage au père du jazz manouche.


    Mais Saint-Ouen, c'est aussi la ville qui expulse les Rroms qui y ont trouvé un toit, notamment dans un bâtiment désaffecté de l'EDF. Mme. la maire, qui tint aujourd'hui ce discours d'ouverture, de diversité, de mixité sociale etc., c'est la même qui refuse les demandes de scolarisation des enfants rroms. Les familles qui se sont installées rue Ardoin, dans la zone des docks, ont reçu la notification de leur expulsion pour lundi 25 juin. L'EDF, propriétaire des lieux qu'ils occupent, avait demandé à la mairie d'organiser une table ronde avec la préfecture pour trouver une solution aux occupants avant l'exécution de la décision d'expulsion. Silence radio du côté de l'hôtel de ville. Les Rroms s'y sont rendus jeudi dernier, mais les portes en fer de la mairie se sont fermées immédiatement. C'est le dialogue tel que conçu par Mme. la maire, du moins en dehors de ses interventions publiques.

    Et pendant que la cérémonie d'inauguration se déroule, voici en face de Mme. la maire les enfants qu'elle refuse de scolariser; ils sont venus avec des animateurs de l'association Parada, qui organise avec eux diverses activités.

     

    Lundi matin, ces enfants perdront peut-être aussi les ateliers de l'association Parada, si l'expulsion a lieu et que les familles se dispersent à droite et à gauche.

    Peut-on laisser faire ça ?

    Jusque quand ?

    Voici le tract qui a été diffusé aujourd'hui aux Puces de Saint-Ouen:

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    SAINT-OUEN, SOIS REELLEMENT

    HUMAINE ET SOLIDAIRE !

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    NON à l'expulsion sans solution de relogement

    des familles de la rue Ardoin !

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    Nous sommes un certain nombre de familles, pour la plupart rroms, qui habitons dans la zone des docks, rue Ardoin. Depuis quelques mois, notre lieu de vie est menacé d'expulsion. Une décision d'expulsion a été rendue en effet, notamment en raison de « troubles de voisinage », troubles inexistants dans les faits, puisque nous n'avons pas de voisins proches. Après quelques mois de calme, nous avons reçu une notification de l'expulsion qui devrait intervenir le lundi 25 juin. La mairie de Saint-Ouen est restée muette devant la proposition d'une table ronde faite par l'EDF, propriétaire des lieux, table ronde à laquelle participerait aussi la préfecture. Elle a fait aussi la sourde oreille devant nos demandes de scolarisation de nos enfants, alors que selon les enseignants de Saint-Ouen il y aurait 15 places libres dans les CLIN, ces classes d'accueil pour les élèves non francophones.

    Nous reconnaissons aussi les efforts des services de la mairie, mais ceux-ci restent minimes : des containers d'ordures ont été mis à notre disposition et parfois nous avons reçu des vêtements. Certes, cela nous a permis de mieux respecter notre lieu de vie et la ville, mais est-ce suffisant ?

    Nous ne demandons pas la charité, mais le respect de notre dignité humaine. Si l'expulsion venait à avoir lieu, nous nous trouverions dans la rue avec nos enfants, nos personnes âgées, nos malades... Par conséquent, nous demandons :

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    1. Qu'aucune exécution de la décision d'expulsion n'intervienne sans qu'une solution soit trouvée pour notre relogement
    2. Que la mairie accepte les demandes d'inscription de nos enfants dans les écoles de Saint-Ouen
    3. Que la mairie demande la tenue d'une table ronde avec tous les services concernés, afin de trouver des solutions durables de relogement et d'insertion de nos familles

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    Nous attendons donc une réponse à ces demandes et l'ouverture d'un dialogue avec la mairie, car des solutions sont possibles. Ce qui a fonctionné à Saint-Denis, Aubervilliers et autres villes de la région parisienne, devrait pouvoir fonctionner aussi chez nous, à Saint-Ouen, ville humaine et solidaire.

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    Les familles de la rue Ardoin et leurs soutiens

     


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  • Les jeudis du Docu

    Le 28 juin à 20h30

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    Ma vie est mon vidéo-clip préféré

    de Show-Chun Lee

    Projection en présence des réalisatrices


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    Je m'appelle Ren Liping, je suis née à Zhejiang en Chine. Je suis arrivée en France en 1999. J'avais 17 ans. C'est le rêve de beaucoup de Chinois, on pense que la vie en France sera meilleure.

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    Suivi du film Romani Bakht

    de Bielka Mijoin-Némirovsky

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    Péniche cinéma

    Le Baruda

    63, quai de Seine

    75019 Paris

    Entrée : 5 € - étudiant, chômeur : 3,50 €

    Possibilité de dîner avant, pendant ou après en terrasse

    Réservations au 06 75 59 13 19 ou sur

    penichecinema@gmail.com


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  • Quartier Libre Production présente

    Mardi 19 juin 2007 à 21h00

     

    <script></script>PARNO GRASZT : COURS DE DANSE suivi du CONCERT

     

    En première partie BALVAL

    + Dj TAGADA


    On ne sort pas d'un concert de Parno Graszt indemne!

    Le corps est fatigué d'avoir sautillé et l'esprit occupé par des mélodies inoubliables. Originaire de Paszab, un petit village hongrois boudé par le développement économique, Parno Graszt est l'exemple même de la convivialité, de la fête et des traditions. Avec ses huit musiciens, ses chansons de cérémonies et ses danseurs issus de trois générations, ce groupe perpétue le folk tzigane. Un plongeon jubilatoire dans la musicalité quotidienne de la campagne magyare.

    <script></script>Tarif unique : 17€ (Fnac, Virgin, Ticketnet, Digitick.com)

    Tarif de groupe : 15€

    La Boule Noire : 120 Bvd Rochechouard – 75018 Paris – M° Anvers

    www.myspace.com/parnograszt

    www.myspace.com/balval

    www.myspace.com/djtagada

    <script></script>

    INFO//CONTACT

    Margo


    Mob 06/86/69/91/10

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